2 Octobre | Journée internationale de la non-violence

« Gandhi a toujours souligné la dichotomie entre nos actions effectives et celles dont nous sommes réellement capables. En cette Journée internationale, je demande instamment à chacun et chacune d’entre nous de faire tout ce qui est en son pouvoir pour surmonter cet écart afin que nous bâtissions ensemble un avenir meilleur pour l’humanité. » — António Guterres, Secrétaire général des Nations Unies

La Journée internationale de la non-violence est célébrée le 2 octobre, jour anniversaire de la naissance de Mahatma Gandhi, chef du mouvement pour l’indépendance de l’Inde et pionnier de la philosophie et de la stratégie de la non-violence.

En vertu de la résolution de l’Assemblée générale du 15 juin 2007 (A/RES/61/271), la Journée est l’occasion de diffuser le message de la non-violence notamment par des actions d’éducation et de sensibilisation. La résolution réaffirme la pertinence universelle du principe de non-violence et souhaite favoriser une culture de paix, de tolérance, de compréhension et de non-violence.

En proposant la résolution à l’Assemblée générale, au nom de ses 140 co-auteurs, le Ministre des affaires étrangères indien, M. Anand Sharma, a déclaré que le grand nombre et la diversité des co-auteurs du projet de résolution témoignent du respect universel que Mahatma Gandhi inspire et de la pertinence immuable de sa philosophie humaine. Citant les propos de Gandhi, il a ajouté : « La non-violence est la plus grande force que l’humanité ait à sa portée. Elle est plus puissante que l’arme la plus destructive inventée par l’ingéniosité de l’homme. »

Message du Secrétaire général António Guterres (2019)

Cette Journée internationale de la non-violence marque le 150e anniversaire de la naissance d’un champion de la paix mondialement célèbre, le Mahatma Gandhi. Son puissant message de non-violence continue de résonner de par le monde, notamment à travers l’action que mène l’Organisation des Nations Unies en faveur de la compréhension mutuelle, de l’égalité, du développement durable, de l’autonomisation des jeunes et du règlement pacifique des différends.

En notre époque troublée, la violence se manifeste sous maintes formes : les conséquences destructrices de la crise climatique et les ravages causés par les conflits armés, la perte de dignité qu’entraîne la pauvreté, l’injustice des violations des droits de la personne et la brutalité que propagent les discours de haine.

On lit et on entend, en ligne ou hors ligne, les expressions d’une rhétorique odieuse visant les minorités ou toute autre cible considérée comme cet « autre ». Pour lutter contre ce fléau croissant, l’ONU a lancé d’urgence deux grandes initiatives : un plan d’action contre les discours de haine et un plan d’action pour la protection et la sûreté des sites religieux. La semaine dernière, j’ai lancé un appel mondial en faveur d’une décennie d’action pour la concrétisation des objectifs de développement durable, car ils tracent la voie que nous devons suivre pour nous éloigner de la violence et progresser vers la paix, la prospérité et la dignité sur une planète saine.

Gandhi a toujours souligné la dichotomie entre nos actions effectives et celles dont nous sommes réellement capables. En cette Journée internationale, je demande instamment à chacun et chacune d’entre nous de faire tout ce qui est en son pouvoir pour surmonter cet écart afin que nous bâtissions ensemble un avenir meilleur pour l’humanité.

 

 

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