7 septembre 1993 | Nelson Mandela et Frederik De Klerk s’entendent pour instaurer un Conseil exécutif de transition vers la fin de la ségrégation raciale

La marche inexorable vers la fin de l’apartheid est entamée le 15 août 1989 avec l’accession à la présidence de la République de Frederik de Klerk. Il est profondément convaincu de la nécessité de mettre fin à la ségrégation raciale.
Ce “développement séparé”, selon l’expression raciste rabaissait les Noirs au rang d’objets et plaçait l’Afrique du Sud au ban des nations depuis 1948. A La Réunion, c’est le parti communiste réunionnais de Paul Vergès et l’union des femmes de La Réunion d’Huguette Bello qui mènent la lutte contre la régime raciste.
Icône et symbole mondial de la lutte anti apartheid, Nelson Mandela est en prison depuis juin 1964. Il est alors le plus ancien prisonnier politique au monde. C’est avec lui que Frederik de Klerk entame les discussions en vue de l’abolition de l’apartheid.
La libération de Nelson Mandela le 11 février 1990, sera l’un des actes les plus symboliques de la marche vers l’égalité entre tous les Sud Africains.
Malgré une opposition farouche de l’extrême droite raciste sud-africaine, Nelson Mandela et Frederik de Klerk poursuivent leurs discussions sur la réforme en profondeur du pays. En 1993, ils obtiendront conjointement le Prix Nobel de la Paix.
Après la mise en place du Conseil exécutif de transition le 7 septembre 1993, les négociations aboutissent à l’établissement d’une constitution provisoire et aux premières élections multiraciales en avril 1994. L’une des revendications phares de l’ANC : “un homme, une voix” se concrétise. Le scrutin est largement remporté par l’ANC et le 10 mai 1994, le nouveau Parlement élit Nelson Mandela à la présidence de la République.
L’apartheid était officiellement terminé.
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