27 mai 1848 : Abolition de l’esclavage en Guadeloupe

L’émancipation concerne plus de 87.000 personnes, sur une population totale de près de 130.000 habitants à l’époque. L’un des problèmes du commissaire général Gatine sera notamment d’organiser la dénomination des anciens esclaves, qui n’ont pas de patronymes, contrairement aux Blancs (environ 10.000) et aux affranchis qui permet aux familles guadeloupéennes et martiniquaises de retrouver des prénoms, matricules et autres renseignements sur leurs ancêtres éventuellement esclaves avant 1848).

L’abolition de l’esclavage va bouleverser l’équilibre socio-économique de la Guadeloupe. A part l’indemnisation des colons, aucun projet n’est prévu, aucune réforme agraire ou foncière, cruciale pour l’avenir des nouveaux hommes et femmes libres. Nombre d’anciens esclaves désertent les plantations

et les habitations, et les anciens maîtres se trouvent confrontés à une pénurie de main d’œuvre. Au début des années 1850, la production sucrière, qui fait la fortune des colons, chute environ de moitié.

Les planteurs ont besoin de nouveaux travailleurs, de préférence docile. Les tentatives de recrutement de « petits Blancs » venus d’Europe sous contrat échouent. Les colons se tournent alors principalement vers l’Inde et ses nombreux comptoirs français.
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Source Facebook: Mémoire de l’esclavage

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