17 février 1916 | Les troupes françaises et britanniques occupaient la colonie allemande du Cameroun.

Dès que la nouvelle de la déclaration de guerre parvient dans les territoires d’outre-mer le 7 août 1914, les troupes sur place se mettent en marche pour attaquer les colonies allemandes. 5 colonnes anglaises et françaises (3 500 tirailleurs et une cavalerie supplétive) attaquent le Togo (alors colonie allemande). C’est rapide, le 28 août 1914, tout est terminé (200 Allemands prisonniers et la station TSF est détruite). Au Cameroun (alors également colonie allemande), les forces allemandes sont mieux organisées. Si Douala est prise dès le 27 septembre 1914, il en va tout autrement du reste de la colonie.

Les forces britanniques s’occupent de l’Est Africain (en novembre 1914 : 3 500 Allemands prisonniers). Les Japonais et les Anglais s’occupent de la navale base allemande de Kiao-Tchéou en Chine (11 novembre 1914 : 5 000 Allemands prisonniers), des Îles Marshall, Mariannes et Carolines. Les Australiens s’emparent de la Nouvelle-Guinée et les Néo-Zélandais des Samoa. Ainsi en peu de temps, sauf au Cameroun, les Allemands perdent toutes leurs colonies.

En février 1915, une colonne allemande de 1200 hommes à travers le désert arabique tente de franchir le canal de Suez. Les Britanniques les repoussent aidés en cela par deux navires français embossés en Mer Rouge.

1916 : Cameroun

Poursuite des opérations, 6 colonnes françaises (gl Largeau) associées à des troupes anglaises et belges attaquent l’intérieur du pays, en même temps qu’un blocus maritime est organisé. Les colonnes alliées partent du Tchad, du Gabon, du Congo, de l’Oubangui (Centrafrique), du Nigeria, de Douala. Certaines de ces colonnes ont 1 500 kilomètres à parcourir, sans moyens de communication entre elles, sans moyens de transport, sans cartes, dans des régions inconnues et hostiles. Le corps expéditionnaire français comprend au départ deux bataillons de Tirailleurs sénégalais, une compagnie de la Coloniale blanche, une batterie d’artillerie et un millier de porteurs. C’est déjà un exploit de se regrouper. Les troupes allemandes sont surprises mais livrent combats. Les Français envoient deux compagnies de Tirailleurs sénégalais de plus et deux compagnies belges rejoignent.  Les combats ne cesseront qu’au tout début 1917 avec la prise de Yaoundé le 8 janvier. Ne négligeons pas le sacrifice des 60 000 porteurs recrutés de force dont un grand nombre a souffert de malnutrition, d’épuisement et de maladie.

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