17 janvier 1961 | Hommage à Patrice Lumumba, le « Fidel Castro africain » mort assassiné

Les intérêts belges dans le riche sous-sol du Congo ne peuvent prévaloir sur les idéaux nationalistes, anti-impérialistes et anti-colonialistes de LUMUMBA qui s’est mobilisé afin de se dégager de l’emprise coloniale et du joug morbide de l’oppresseur cupide. Presque un demi-siècle nous sépare du jour de l’assassinat sur commande de Patrice Lumumba, le héros de la lutte pour l’indépendance du Congo à l’égard de la Belgique qui a laissé derrière elle un pays exsangue, mais la figure de proue révolutionnaire de Lumumba est bien resté présente dans le souvenir de beaucoup de jeunes Africains qui savent que le riche sous-sol du Congo a été à l’origine de l’assassinat de LUMUMBA qui se battait contre l’oppression coloniale et la sécession du Katanga qui a de toute évidence profité aux intérêts de BRUXELLES . L’Afrique a été irrésistiblement engagée pour sa libération, dans une lutte sans merci contre le colonialisme et l’impérialisme. Le Congo ne peut-être considéré comme une colonie ni d’exploitation ni de peuplement et son accession à l’indépendance est la condition de la paix. Un voile de mystère a flotté pendant quarante sept ans sur les circonstances de la mort de Lumumba mais, alors que les vastes richesses minières du Congo étaient redevenus un objet des rivalités entre les impérialistes, des documents enfouis longtemps dans les archives officielles ont refait surface. Mais, il fut unanimement regretté après sa mort. Un symbole anticolonialiste venait de mourir. Cela fit un tel scandale au pays et dans le monde que Mobutu, celui-là même qui l’a livré, le proclama, en 1966, héros national. Lumumba fut le symbole de la lutte anti-coloniale. L’ascension et la chute de Lumumba furent fulgurantes. Sorti d’une prison coloniale belge où il avait été battu et torturé pour avoir prôné l’indépendance, il fut envoyé en avion à Bruxelles pour participer à des pourparlers, dont le but était de favoriser une transition pacifique et sans heurts vers un régime qui ne toucherait pas aux intérêts financiers de la Belgique au Congo, tout en transférant les apparats du pouvoir d’Etat des coloniaux blancs à une nouvelle élite indigène.

Patrice Lumumba, héros africain et icone inégalable de l’anti-impérialisme et de l’anticolonialisme. 

Patrice LUMUMBA, un des héros de l’indépendance africaine, joua un des rôles centraux dans la lutte qui mena l’ancien Congo belge à son indépendance. C’est ainsi que LUMUMBA préconisait la préparation de l’élite à assurer la gestion des affaires publiques, à poursuivre le processus de démocratisation, et à sortir du néocolonialisme par la non-violence. L’assassinat de Lumumba et l’installation de Mobutu au pouvoir sont la résultante d’un partage du monde, faisant simplement partie de la Guerre froide entre l’Ouest et Moscou pour l’exploitation et la dilapidation des ressources minières du Katanga, une région fortement convoité par des prédateurs cupides belges qui ont favorisé sa sécession grâce à l’entremise de Moïse Tshombe, un horrible et terrifiant tortionnaire qui sous-traitait pour le compte des colonialistes belges et qui proclama la sécession du Katanga le 11 Juillet 1960. LUMUMBA qui a dénoncé dans cette sécession katangaise l’action de la Belgique, fait alors appel à l’aide de l’URSS dans un but de réunification du CONGO et de la préservation de ses richesses naturelles. Soutenu par les Belges et les Américains, Mobutu prend le pouvoir en 1960 et livre LUMUMBA aux ennemis du Congo. Arrêté le 2 décembre 1960, LUMUMBA, emprisonné, est transféré au Katanga ou il tombe aux mains de ses pires adversaires. Il est assassiné le 17 Janvier 1961. Sur 120 partis politiques qui furent constitués, ayant pour la plupart des bases ethniques ou régionales, seul un de ces partis, le Mouvement National Congolais, dirigé par Lumumba, était en faveur d’un gouvernement centralisé ainsi que d’un Congo uni par delà les différences ethniques et régionales, un parti opposé à la partition du Congo dont les principaux acteurs bénéficiaires ne pouvait être que les PREDATEURS VORACES BELGES.

Cette figure emblématique qu’incarnait LUMUMBA était un des personnages ayant le plus de courage et de principes de toute une génération de jeunes leaders nationalistes qui, au cours de la deuxième moitié du vingtième siècle, étaient venus sur le devant de la scène pour revendiquer la fin du joug colonial européen et freiner l’asservissement des peuples d’Afrique jusqu’au processus de décolonisation de tous les pays d’Afrique ayant subi les affres du joug colonial et des humiliations non discontinues. Le Congo a constitué sans l’ombre d’un doute l’enjeu africain de la guerre froide entre les Etats-Unis et l’Union Soviétique. Il apparaît aujourd’hui qu’à la lumière de la lecture de documents secrets officiels belges, BRUXELLES a joué un rôle crucial, voire déterminant dans l’assassinat de LUMUMBA au Katanga. Le 17 janvier marque le quarante septième anniversaire de l’assassinat brutal, dans des conditions particulièrement atroces de Patrice Lumumba qui a œuvré pour l’indépendance du Congo et prôné une lutte sans merci contre le colonialisme féroce et accru auxquels presque la quasi-totalité des pays d’Afrique étaient assujetti. Ce système de domination et d’exploitation ont conduit ces pays soumis au joug colonial de l’oppresseur à se hisser dans une lutte acharnée et farouche sur le promontoire d’une indépendance arraché par les armes, a recouvrer la souveraineté par des hommes déterminés et dont l’issue a laissé des séquelles du colonialisme et de profondes cicatrices. C’est grâce à des hommes résolus au combat qui ont définitivement rejeté la mainmise des occidentaux qui ont dilapidé les richesses de l’Afrique qui a permis d’ouvrir la perspective d’un continent libre qui a trop souffert des convoitises de l’étranger et des ingérences grandeur nature

L’assassinat du leader de la lutte pour l’indépendance du Congo, sa mort inopinée et tourmentée n’a jamais freiné la lutte et fait bien au contraire, émerger des chefs de la lutte armée, à l’instar de Fidel CASTRO, CHE GUEVARRA et aujourd’hui Hugo CHAVEZ pour ne citer qu’un exemple. LUMUMBA qui fut un des opposants les plus passionnés de l’oppression coloniale en Afrique, de son opposition farouche à l’asservissement des peuples et du diktat des puissances étrangères n’a pas cessé de hanter les gouvernements d’Europe aussi bien que des Etats-Unis alors qu’aujourd’hui des présidents de plusieurs pays d’Afrique, d’Asie, et d’Amérique ont décidé de souscrire à une politique d’assistanat ayant permis l’avènement du néocolonialisme pour conduire irrémédiablement mais provisoirement, il ne faut pas se leurrer à l’émergence d’un monde unipolaire ( ?) que les Etats-Unis ont cru qu’ils pourraient éternellement régenter le monde. Les gendarmes du monde confrontés présentement au déclin de leur monnaie, à la récession, à l’inflation et à l’émergence de la Chine qui a les détrôné économiquement et dans une moindre mesure militairement sont conscients que bientôt le monde sera multipolaire. Avec une Russie forte qui revient en force sur la scène internationale pour faire le ménage, mettre de l’ordre la ou les conspirateurs américains arrogants ont cru qu’ils pourraient conquérir les pays réfractaires au nouveau « désordre américain », l’aspect bipolaire du monde est impérieux pour juguler les foyers de tension allumés par le pyromane BUSH et ses vassaux.

Lumumba disait : 
“Nous avons connu le travail harassant, extorqué en échange de salaires qui ne nous permettaient ni de manger assez pour éloigner la faim, ni de nous vêtir, ni de nous loger décemment, ni d’élever nos enfants comme des êtres qui nous sont chers. Nous avons connu des railleries, des insultes, des coups que nous avons endurés matin, midi et soir parce que nous sommes des noirs Nous avons vu nos terres confisquées au nom de lois prétendument légitimes, qui en fait ne reconnaissaient que la raison du plus fort. Nous n’oublierons jamais les massacres où tant d’entre nous ont péri, les cellules où étaient jetés ceux qui refusaient de se soumettre à un régime d’oppression et d’exploitation.”

Patrice Emery Lumumba (1925-1961) restera à tout jamais gravé dans les annales des illustres révolutionnaires s’étant opposé d’une main de fer à l’esclavage et au colonialisme, à la colonisation, à la domination étrangère et à la dilapidation des ressources naturelles. Patrice LUMUMBA aura marqué son temps, et il est évident qu’avec le recul le charisme d’un tel militant constituait un danger pour les ennemis de l’Afrique et du Monde Noir en général dont leur souci était axé essentiellement sur l’asservissement des peuples afin de les opprimer et réprimer durement toutes velléités de contestation et de révolte populaire.

En août 1960, lors d’une réunion qui se tenait avec les conseillers à la sécurité, deux mois après que le Congo ait officiellement pris son indépendance de la Belgique, Johnson rapporte qu’Eisenhower donna l’ordre à la CIA d'”éliminer Lumumba. L’assassinat se déroula moins de sept mois après la déclaration d’indépendance du Congo qui avait alors comme Premier ministre Patrice Lumumba et le plus grave, c’est que des congolais des diverses tendances politiques ont commandité sa mort. Les forces de Lumumba étaient mal préparées pour relever le défi qui consistait à prendre la tête de l’immense poussée de lutte sociale qui balaya le continent surtout avec la proclamation de la sécession du Katanga. De plus, aussi bien ceux qui furent assassinés pour leur contribution active de la lutte armée, comme Lumumba, que ceux qui restèrent en vie, reçurent un cadeau empoisonné de la part des vieilles puissances coloniales: les frontières arbitraires que celles-ci avaient tracées au dix-neuvième siècle dans la lutte pour diviser et conquérir l’Afrique seront après le processus de décolonisation l’objet de conflits fratricides internes et des ingérences étrangères intolérables qui ont ralenti le progrès du Congo.

Le but principal à poursuivre dans l’intérêt du Congo, du Katanga et de la Belgique est clairement l’élimination définitive de Lumumba selon des sources concordantes émanant des services occidentaux et américains. Etant donné que le leader congolais avait déjà été éjecté du pouvoir et était déjà à cette époque assigné à résidence, l’implication de plusieurs courants internes congolais favorable au colons belges ont manifestement signé irrémédiablement la triste fin de LUMUMBA et son crime odieux que BRUXELLES devrait assumer à part entière.

Les revendications directes de Lumumba pour l’indépendance économique, pour la justice sociale et pour l’autodétermination politique et son hostilité envers une organisation politique basée sur les divisions tribales, utilisée de façon efficace par les colonialistes pour diviser et pour diriger l’Afrique, scella son destin. La menace qu’il proféra de faire appel à l’aide de l’Union Soviétique en dernier recours pour libérer le pays de la domination persistante des intérêts miniers belges et de l’armée belge, qui continuait à intervenir aux lendemains de l’indépendance, fournit à Washington le prétexte pour s’allier avec la vieille puissance coloniale pour éliminer Lumumba.
Le complot ourdi des puissances coloniales de tuer Lumumba fut appelé « l’opération barracuda » et fut mené par le ministre belge des Affaires africaines, le comte d’Aspremont. Le mystère au coeur de la mort de Lumumba demeure. Pourquoi fut-il tué? Pourquoi les forces d’au moins trois puissances occidentales étaient-elles résolues à éliminer ce seul homme ¬ même alors qu’il était emprisonné, injurié et battu par ses ravisseurs et n’avait ni puissance militaire, ni puissance politique. Certains disent que la réponse réside dans le fait qu’il représentait une menace pour l’Ouest parce qu’il était un panafricaniste engagé et, depuis sa mort, il a certainement pris le statut d’un martyre panafricain Lumuba était détesté de son vivant aussi bien par les puissances occidentales, qui l’accusaient d’être communiste, que par leurs pantins, leaders politiques congolais de connivence avec l’ex-puissance tutélaire belge.

– «Le Fidel Castro africain » 

Si Patrice LUMUMBA ne représentait aucun danger pour les intérêts vitaux des belges et des américains, pourquoi l’avoir alors surnommé de leader révolutionnaire anti-impérialiste et anticolonialiste ?. D’ailleurs, Patrice LUMUMBA était qualifié par l’ennemi américain de « Fidel CASTRO Africain » car il mettait en péril des intérêts économiques stratégiques dont regorgeait le sous-sol du Congo et en profusion au Katanga, surtout lors de sa sécession autoproclamé par MoïseTshombé le 11 juillet 1960 . Autre preuve, le directeur de la CIA, Allen Dulles, qualifiait le leader congolais de “chien fou”.
La Belgique qui trouva son compte dans la division du Congo, vu que le Katanga regorgeait de richesses minières et autres (diamants,…) simula une préoccupation en faisant intervenir des commandos parachutistes pour protéger l’évacuation de ses ressortissants alors qu’elle exprima son entière gratitude à son homme de main servile du nom de MOISE TSHOMBE, le TRAITRE CONGOLAIS qui a vendu la riche province du Katanga.

Au Congo, en particulier, le colonialisme belge avait délibérément refusé toute formation ou toute éducation aux indigènes, réduisant ceux-ci au statut de bêtes de somme pour les industries minières qui pillaient la vaste richesse minérale et naturelle du pays. Peu de jours après l’indépendance, la situation politique au Congo échappa à tout contrôle et le désordre s’installa dans tout le pays. Les soldats noirs se mutinèrent contre les officiers belges. La province du Katanga, la principale région minière, s’autoproclama, Etat séparé sous la direction de Tshombe, un traître congolais qui agissait sous la protection des intérêts miniers occidentaux et de l’armée belge a conduit aux buts que s’était assigné les ogres belges en faisant main basse au Katanga congolais. La Belgique organisa le retour de son armée dans son ancienne colonie, dans le soi-disant but de protéger ses nationaux Lumumba invita les forces de maintien de la paix des Nations Unies, mais ils se soumirent très vite aux manoeuvres de la Belgique et des Etats-Unis, refusant de faire quoique ce soit pour empêcher l’assassinat du nouveau premier ministre.
Bien que Tshombe soit devenu premier ministre après l’assassinat de Lumumba, son règne ne dura pas. En 1965, Joseph Mobutu, chef de l’armée congolaise qui avait livré Lumumba à ses assassins, fit un coup d’Etat sans effusion de sang, instaurant pour 32 ans une dictature à la corruption et à l’avidité légendaires. Cette “kléptocratie” qui donna au pays le nouveau nom de Zaïre, devint l’allié africain le plus proche de Washington et lui servit de plate-forme pour ses interventions contre-révolutionnaires dirigées contre les mouvements de libération en Afrique australe.

Après sa mort, Lumumba fut transformé en inoffensive icône de la libération de l’Afrique et de la politique du tiers-monde et une stèle en son nom fut érigée dans la capitale congolaise. Même Mobutu, un sanguinaire qui avait manigancé sa mort, rendit hommage à l’ancien leader, comme le fit la bureaucratie stalinienne soviétique, qui donna son nom à sa première université internationale.
En réalité, l’Union Soviétique n’avait aucune intention d’aider Lumumba. Sa présence et son intérêt en Afrique ne furent jamais aussi forts que l’affirmaient les occidentaux afin de justifier leur stratégie néo-colonialiste, ou que Moscou lui-même le prétendait afin de promouvoir son image de champion de la libération nationale. Quand elle intervint réellement ce n’était pas dans le but de favoriser la révolution sociale, mais dans le but de maintenir sa position de négociation vis-à-vis de l’impérialisme américain comme une partie de sa politique de guerre froide dans le cadre de la coexistence pacifique. Pour cela, l’URSS put fournir de l’aide à l’Angola face à l’agression militaire du régime d’apartheid de l’Afrique du Sud, tout en soutenant une dictature militaire brutale en Ethiopie, qui plongea toute la Corne de l’Afrique dans une crise atroce.
A la veille de l’indépendance, le Congo, territoire plus grand que l’Europe de l’Ouest, était sérieusement sous-développé. Il n’y avait aucun officier africain dans l’armée, il n’y avait que trois directeurs africains dans toute la fonction publique, et il n’y avait que trente diplômés de l’université. Néanmoins, les investissements occidentaux dans les ressources minérales du Congo (uranium, cuivre, or, étain, cobalt, diamants, manganèse, zinc) étaient énormes. Ces investissements signifiaient que l’Occident voulait à tout prix garder le contrôle du pays au-delà de l’indépendance. Les Belges organisèrent la passation du pouvoir de manière calculée pour garantir que “l’indépendance” ne serait, dans le meilleur des cas, qu’une apparence. Entre 1885 et 1908, de cinq à huit millions de personnes moururent victime du règne personnel du roi Léopold de Belgique sur le Congo, sous un système barbare de travaux forcés et de terreur systématique. En 1959, le gouvernement belge décida finalement d’octroyer l’indépendance au Congo. La première élection porta Patrice Lumumba au pouvoir. Mais son gouvernement se composait d’une coalition instable d’intérêts régionaux, et s’effondra en une semaine. Des sections de l’armée se révoltèrent et la région riche en minerai de Katanga fit sécession.

Il est clairement établi aujourd’hui que le gouvernement Belge avait secrètement fait parvenir des fonds et fourni des armes aux groupes sécessionnistes régionaux du Congo qui étaient violemment opposés à Lumumba afin que les colons cupides fassent main basse en toute sérénité sur les richesses du Katanga. Un rapport déclassifié en fait porter la responsabilité principale sur Baudouin, décédé en 1993, en affirmant que le roi avait poursuivi sa propre politique post-coloniale en cachette des personnalités politiques élues. Quelques partis appartenant à la coalition gouvernementale réagirent en réclamant un débat sur l’avenir de la famille royale. D’ailleurs la stupidité typiquement Belge a voulu que les Belges s’étaient auto-félicités d’avoir apporté avec succès la civilisation aux congolais et de les avoir préparés à l’autonomie, Lumumba expliqua clairement et sans mâcher ses mots la réalité de l’oppression coloniale, décrivant celle-ci comme 80 années “d’esclavage humiliant qui nous avaient été imposées par la force”.

En réalité, des recherches antérieures apportèrent des preuves solides au fait que l’assassinat de Lumumba résultait directement d’ordres qui avaient été donnés par le gouvernement belge et par l’administration Eisenhower, agissant par l’intermédiaire de la CIA (Central Intelligence Agency) et de clients locaux financés et “conseillés” par Bruxelles et par Washington.

Patrice Lumumba, héros africain et icone inégalable de l’anti-impérialisme et de l’anticolonialisme. 

Presque un demi-siècle nous sépare du jour de l’assassinat sur commande de Patrice Lumumba, le héros de la lutte pour l’indépendance du Congo à l’égard de la Belgique, mais sa figure de proue révolutionnaire est bien présente dans le souvenir de beaucoup de jeunes Africains qui savent que le riche sous-sol du Congo a été à l’origine de l’assassinat de LUMUMBA qui se battait contre l’oppression coloniale et la sécession du Katanga qui a de toute évidence profité aux intérêts de BRUXELLES . Un voile de mystère a flotté pendant quarante sept ans sur les circonstances de la mort de Lumumba mais, alors que les vastes richesses minières du Congo redevenaient un objet des rivalités entre les impérialistes, des documents enfouis longtemps dans les archives officielles ont refait surface. Mais, il fut unanimement regretté après sa mort. Un symbole anticolonialiste venait de mourir. Cela fit un tel scandale au pays et dans le monde que Mobutu, celui-là même qui l’a livré, le proclama, en 1966, héros national. Lumumbafut le symbole de la lutte anti-coloniale.

Patrice LUMUMBA, un des héros de l’indépendance africaine, joua un des rôles centraux dans la lutte qui mena l’ancien Congo belge à son indépendance. C’est ainsi que LUMUMBA préconise la préparation de l’élite à assurer la gestion des affaires publiques, à poursuivre le processus de démocratisation, et à sortir du néocolonialisme par la non-violence. L’assassinat de Lumumba et l’installation de Mobutu au pouvoir sont la résultante d’un partage du monde, faisant simplement partie de la Guerre froide entre l’Ouest et Moscou pour l’exploitation et la dilapidation des ressources minières du Katanga, une région fortement convoité par des prédateurs cupides belges qui ont favorisé sa sécession grâce à l’entremise de Moïse Tshombe qui proclama la sécession du Katanga le 11 Juillet 1960. LUMUMBA qui a dénoncé dans cette sécession katangaise l’action de la Belgique, fait alors appel à l’aide de l’URSS dans un but de réunification du CONGO et de ses richesses naturelles. Soutenu par les Belges et les Américains, Mobutu prend le pouvoir en 1960 et livre LUMUMBA aux ennemis du Congo. Arrêté le 2 décembre 1960, LUMUMBA, emprisonné, Lumumba est transféré au Katanga ou il tombe aux mains de ses pires adversaires. Il est assassiné le 17 Janvier 1961.

Cette figure emblématique qu’incarnait LUMUMBA était un des personnages ayant le plus de courage et de principes de toute une génération de jeunes leaders nationalistes qui, au cours de la deuxième moitié du vingtième siècle, étaient venus sur le devant de la scène pour revendiquer la fin du joug colonial européen et freiner l’asservissement des peuples d’Afrique jusqu’au processus de décolonisation de tous les pays d’Afrique ayant subi les affres du joug colonial. Le Congo a constitué sans l’ombre d’un doute l’enjeu africain de la guerre froide entre les Etats-Unis et l’Union Soviétique. Il apparaît aujourd’hui qu’à la lumière de la lecture de documents secrets officiels belges, que BRUXELLES a joué un rôle crucial, voire déterminant dans l’assassinat de LUMUMBA au Katanga. Le 17 janvier marque le quarante septième anniversaire de l’assassinat brutal, dans des conditions particulièrement atroces de Patrice

Lumumba qui a œuvré pour l’indépendance du Congo et prôné une lutte sans merci contre le colonialisme féroce et accru auxquels presque la quasi-totalité des pays d’Afrique étaient assujetti. Ce système de domination et d’exploitation ont conduit ces pays soumis au joug colonial de l’oppresseur à se hisser dans une lutte acharnée et farouche sur le promontoire d’une indépendance arraché par les armes, a recouvrer la souveraineté par des hommes déterminés par l’issue des séquelles du colonialisme que des hommes résolus au combat ont définitivement rejeté la mainmise des occidentaux qui ont dilapidé les richesses de l’Afrique, un continent qui a trop souffert des convoitises de l’étranger et des ingérences grandeur nature.

L’assassinat du leader de la lutte pour l’indépendance du Congo, sa mort inopinée et tourmentée n’a jamais freiner la lutte et fait bien au contraire, émerger des chefs de la lutte armée, à l’instar de Fidel CASTRO, CHE GUEVARRA et aujourd’hui Hugo CHAVEZ pour ne citer qu’un exemple. LUMUMBA qui fut un des opposants les plus passionnés de l’oppression coloniale en Afrique, de son opposition farouche à l’asservissement des peuples et du diktat des puissances étrangères n’a pas cessé de hanter les gouvernements d’Europe aussi bien que des Etats-Unis alors qu’aujourd’hui des présidents de plusieurs pays d’Afrique, d’Asie, et d’Amérique ont décidé de souscrire à une politique d’assistanat ayant permis l’avènement du néocolonialisme pour conduire irrémédiablement mais provisoirement, il ne faut pas se leurrer à l’émergence d’un monde unipolaire ( ?) que les Etats-Unis ont cru qu’ils pourraient éternellement régenter le monde. Les gendarmes du monde confrontés présentement au déclin de leur monnaie, à la récession, à l’inflation et à l’émergence de la Chine qui a les détrôné économiquement et dans une moindre mesure militairement et avec une Russie forte qui revient en force sur la scène internationale pour faire le ménage, mettre de l’ordre la ou les conspirateurs américains arrogants ont cru qu’ils pourraient conquérir les pays réfractaires au nouveau « désordre américain » .

Lumumba disait :
“Nous avons connu le travail harassant, extorqué en échange de salaires qui ne nous permettaient ni de manger assez pour éloigner la faim, ni de nous vêtir, ni de nous loger décemment, ni d’élever nos enfants comme des êtres qui nous sont chers. Nous avons connu des railleries, des insultes, des coups que nous avons endurés matin, midi et soir parce que nous sommes des noirs Nous avons vu nos terres confisquées au nom de lois prétendument légitimes, qui en fait ne reconnaissaient que la raison du plus fort. Nous n’oublierons jamais les massacres où tant d’entre nous ont péri, les cellules où étaient jetés ceux qui refusaient de se soumettre à un régime d’oppression et d’exploitation.”

– Hommage à Patrice Lumumba, assassine le 17 janvier 1961 

La lumière a commencé à jaillir progressivement après que plusieurs zones d’ombre n’aient jamais pu élucider les circonstances dans lesquelles Patrice LUMUMBA a été assassiné. Une commission d’enquête comprenant des membres de tous les partis politiques et mise en place par le gouvernement belge publia un rapport reconnaissant la responsabilité de la Belgique dans l’assassinat du leader congolais mais sans que leurs auteurs aient fait l’objet d’une arrestation ou aient été déféré devant la cour criminelle. Cette reconnaissance et ce mea-culpa ont été loin d’être suffisant et ne sont venus que trop tardivement pour que les Belges qui n’avaient jamais assumé la responsabilité d’un crime politique fassent aujourd’hui et curieusement amende honorable sans doute pour des enjeux économiques et revenir au Congo. Le gouvernement belge s’est résolu donc de mettre en place une commission en signe de repentir pour les crimes du passé et a donc reconnu ses forfaits perpétrés durant les sombres années de la colonisation et de l’esclavage. Force est de constater que le but de cette démarche intempestive que rien ne laissait prévoir avait pour but d’ouvrir la voie à une participation plus importante dans les affaires de son ex-colonie en Afrique après la chute de la dictature de Mobutu et d’améliorer sa position de négociation par rapport aux Etats-Unis qui étaient son principal rival économique dans la région.

Deux pays impliqués à l’époque dans l’assassinat de Patrice LUMUMBA en viennent aujourd’hui à se disputer chacun le retour sur cette ancienne colonie d’Afrique. “Si nous voulons établir un dialogue franc avec nos anciens partenaires coloniaux, alors il nous faut aussi prendre en considération certains moments douloureux de notre passé colonial”, a déclaré un porte-parole du ministère des Affaires étrangères à propos des révélations de la commission.

-Le Katanga et ses enjeux économiques 

Bruxelles, avec la complicité silencieuse de l’Organisation des Nations Unies (ONU), décide de soutenir les sécessionnistes locaux du Katanga, la riche région minière du sud-ouest. La Belgique est alors le seul pays au monde à reconnaître l’indépendance du Katanga dans le but de transférer les ressources économiques de cette province en Belgique afin de limiter l’influence de Patrice LUMUMBA. Patrice Lumumba ne peut donc plus disposer des richesses nécessaires à la poursuite des éléments programmatiques qui suivirent l’indépendance du 30 juin 1960. L’URSS intervient alors en invitant fermement la Belgique à retirer ses troupes du Congo indépendant. Les troupes de l’ancienne métropole, ainsi que les cadres belges, quittent un territoire au bord du chaos ; les premières trahisons surviennent dans l’appareil d’Etat pour soutenir les sécessionnistes katangais contre Patrice Lumumba. Joseph Mobutu, alors secrétaire d’Etat, dirige avec zèle le coup d’Etat, sous l’influence de Bruxelles et de Washington, alors que Moïse Tshombé, un horrible tortionnaire katangais, reçoit en abondance l’aide militaire belge. Patrice Lumumba s’enfuit, il est rattrapé avec deux de ses compagnons par les troupes de Joseph Mobutu. Ce dernier le livre alors aux tortionnaires katangais, qui le fusillent le même jour, sous les ordres d’officiers belges. Sa dépouille est découpée et dissoute dans l’acide et coïncide avec le même modus opérandi dont a été victime le leader de l’opposition marocaine Mehdi BEN BARKA.

En 1966, Joseph Mobutu, en quête d’unité nationale, le proclame « héros national ». Le 17 janvier, jour de la mort de l’ancien premier ministre, devient jour férié au Congo-Kinshasa. Ce n’est qu’en 2002 que Bruxelles a feint de s’excuser auprès de la famille Lumumba par un simple billet de chancellerie, condamnant « l’apathie » de l’ancienne métropole de l’époque. Or, à l’instar de l’affaire Ben Barka, aucune affaire instruite sur l’affaire de l’assassinat de LUMUMBA n’a encore vu le jour afin de déterminer les rôles de chacun et arrêter les principaux assassins qui ont trempé dans cet odieux crime que des intérêts au service de la Belgique ont passé outre pour dilapider le Congo grâce à des agents intérieurs. Il est notoire que l’appareil judicaire belge accuse indéniablement des défaillances en refusant d’assumer ses responsabilités dans le drame congolais qui a conduit à l’assassinat de LUMUMBA par BRUXELLES, qui, aujourd’hui n’a jamais fait amende honorable et son mea-culpa en construisant au Congo ce qu’elle a détruit et fait main basse sur ses richesses comme de vulgaires malfrats. Si Bruxelles a cru voir la poule aux yeux d’or dans la sécession du Katanga en 1960, cette province lui échappera lorsqu’elle sera rattachée au Congo en 1963.

Triste constat : Le Congo lui-même, 47 ans après l’assassinant de Lumumba, donne la confirmation la plus crue du caractère totalement réactionnaire de la bourgeoisie nationale. Mobutu fut renversé en 1997, après que son régime criblé de dettes ait cessé d’être utile à Washington à la fin de la guerre froide. Son successeur, Laurent Kabila, fut à son tour assassiné, remplacé par son fils Joseph, qui chercha à être encore plus accommodant avec les intérêts financiers occidentaux.

« J’ai découpé et dissous dans l’acide le corps de Lumumba » (Document Internet : Par Emmanuel DELOULOY) 

BRUGES (Belgique), 15 mai (AFP) – Près de quarante ans après l’assassinat de Patrice Lumumba, le Belge Gerard Soete vient enfin de se défaire d’un lourd secret : une nuit de janvier 1961, dans une puanteur d’acide sulfurique et de cadavres écartelés, il fit disparaître le corps du martyr congolais.
“Est-ce que la législation me le permettait ?”, se demande-t-il aujourd’hui, à 80 ans et en bonne santé, dans son pavillon d’un faubourg résidentiel de Bruges (nord-ouest) où l’AFP l’a rencontré.
“Pour sauver des milliers de personnes et maintenir le calme dans une situation explosive, je pense que nous avons bienfait”, ajoute-t-il, en dépit de “la crise morale” qu’il doit avoir traversée après cette nuit “atroce”.
Le 17 janvier1961, sept mois après l’accession du Congo à l’indépendance,Patrice Lumumba, le premier chef de gouvernement du pays, était assassiné près d’Elisabethville (actuellement Lubumbashi, sud), capitale de la province alors sécessionniste du Katanga.
Criblé de balles, son corps n’a jamais été retrouvé, pas plus que ceux de deux proches tués avec lui, Joseph Okito et Maurice Mpolo.
Selon l’auteur, le but de l’élimination était, en pleine guerre froide, de maintenir le Congo dans la sphère d’influence occidentale.
La thèse a connu un tel écho qu’une commission d’enquête parlementaire belge, chargée d’éclaircir “l’implication éventuelle des responsables politiques belges” dans l’assassinat, a entamé ses travaux le 2 mai.
Une commission qui auditionnera Gérard Soete.
Commissaire de police chargé à l’époque de mettre en place une “police nationale katangaise”, le Brugeois dut d’abord transporter les trois corps à 220 kilomètres du lieu d’exécution, pour les enfouir derrière une termitière, en pleine savane boisée.
De retour à Elisabethville, il reçut cependant “l’ordre” du ministre de l’intérieur Katangais Godefroi Munongo de faire littéralement disparaître les cadavres.
La popularité de Lumumba était telle que son cadavre restait en effet gênant. Le “pèlerinage” sur sa tombe pouvait raviver la lutte de ses partisans.
“Petit Gérard Soete de Bruges, je devais me débrouiller tout seul avec trois corps internationalement connus”, résume-t-il aujourd’hui. “Toutes les autorités belges étaient sur place, et elles ne m’ont pas dit de ne rien faire”, ajoute-t-il, avec un fort accent flamand.
Accompagné d'”un autre blanc” et de quelques congolais, épuisés “d’une scie à métaux, de deux grandes dames-jeannes et d’un fut d’acide sulfurique”, il leur fallut toute la nuit, du 22 au 23 janvier, pour accomplir leur besogne.
“En pleine nuit africaine, nous avons commencé par nous saouler pour avoir du courage. On a écarté les corps. Le plus dur fut se les découper” avant de verser l’acide, explique l’octogénaire.
Il n’en restait presque plus rien, seules quelques dents. Et l’odeur ! Je me suis lavé trois fois et je me sentais toujours sale comme un barbare”, ajouté-t-il.
De retour en Belgique après1973, Gérard Soete contera cette terrible nuit dans un roman, “pour (se) soulager”, mais sans livrer son nom.

– Épilogue sur la responsabilité belge dans la liquidation physique de patrice Lumumba 

Il est bon de rappeler que les élections de printemps 1960 ; quelques semaines plus tôt ont placé au premier plan le Mouvement National Congolais (MNC) de Patrice LUMUMBA, favorable à un Etat unitaire, alors même que de puissantes tendances autonomistes s’affirment, notamment dans la riche province minière du Katanga, chez les Bakongos. Lorsque le Katanga fait sécession et que LUMUMBA dénonce le coup de force de la Belgique par son homme de main MOISE TSHOMBE et fait appel à l’URSS, Kasavubu, le président du gouvernement le révoque (5 Septembre). Soutenu par les Belges et les américains, Mobutu prend le pouvoir en 1960 et porte une responsabilité patente dans l’assassinat du leader congolais et africain le 17 Janvier 1961.

Au plus fort de la guerre froide, le Congo, par sa taille, sa situation géographique et ses richesses premières stratégiques, constitue évidement l’enjeu le plus important entre les Etats-Unis et l’Union Soviétique en Afrique. LUMUMBA, dont les thèses d’indépendance économiques représentaient une menace pour les intérêts belges, notamment dans le secteur minier, fut bel et bien victime d’un crime d’état.

Comment interpréter le fait gravissime que la Belgique, jusqu’à l’heure actuelle n’ait pas dissous la chape de plomb dans le diagnostic et l’autopsie d’un meurtre commandité par ses forces coloniales et ses collabos congolais ? Comment interpréter rationnellement que l’ex-puissance tutélaire au Congo refuse d’ouvrir toutes les archives relatives à l’assassinat de Patrice LUMUMBA qui s’est opposé de façon, virulente à l’impérialisme et au colonialisme et qui a de tout temps cherché à consolider concomitamment la nation et le Congo ainsi que toutes les tendances politiques du pays afin de rejeter l’oppresseur hors des frontières du Congo ? Comment interpréter que les communistes ne soient pas intervenus militairement pour chasser les Belges lors de l’auto proclamation de la sécession du Katanga qui a pu être réalisé grâce aux forces coloniales belges, via leur Kollabo servile TSHOMBE afin de s’approprier toutes les richesses du sous-sol de cette province et empêcher la mainmise de LUMUMBA qui avait pourtant dénoncé ce coup de force, soucieux de réunifier le pays en faisant appel à l’Union soviétique ?

Comment expliquer qu’aucune enquête judiciaire n’ait été diligentée par le parquet de BRUXELLES en vue d’arrêter les assassins de LUMUMBA et ses commanditaires ainsi que ceux qui ont donné le feu vert à cette opération, telle une démarche macabre par le biais d’illustres personnalités belges de l’époque ?

Si la Belgique espère un retour en Afrique, elle devra payer d’abord un lourd tribut des exactions qu’elle a commise dans l’impunité au Congo, faire acte de repentance et assumer entièrement son lourd et terrifiant passé colonial. Elle devra également clore l’affaire de l’assassinat de Patrice LUMUMBA alors que la justice belge ne l’a même pas ouverte. La Belgique qui semble avoir la mémoire courte comme si rien ne s’était passé au Congo devra faire amende honorable en s’investissant en profondeur dans le problème prémédité épineux de la liquidation du leader congolais farouchement opposé à la présence des colons belges, dont sa principale priorité était de chasser les vieux démons venus s’abattre au Congo, tel un désastre issu d’un carcan colonial dont BRUXELLES ne pourra s’en débarrasser qu’en livrant et en déférant à la justice les assassins, les commanditaires et les responsables qui l’ont peaufiné, organisé, commandité, planifié et exécuté.

Honte à la Belgique qui refuse d’assurer son passé colonial et ses horreurs indescriptibles qu’elle a commise au Congo. Honte à la Belgique qui refuse sérieusement d’ouvrir une enquête explicite afin de déterminer la responsabilité de chacun. Honte à la Belgique qui n’a pas fait son mea-culpa dans l’assassinat de Patrice LUMUMBA ou pour arriver aux buts qu’elle s’était assignée, elle a fait appel à des Kollabos serviles qui ont provoqué la chute de LUMUMBA au Katanga. La Belgique qui refuse de démonter les mécanismes d’un sordide assassinat avec toutes les connivences que ce crime politique a pu engendrer dans le pouvoir politique Belge de l’époque ne daigne pas tirer les conséquences d’un colonialisme féroce ou elle a fait main basse sur les richesses du sous-sol du Congo, et principalement au Katanga. La Belgique, ce pays prospère d’aujourd’hui qui s’est construit sur la dilapidation des richesses du Congo devrait être « redevable » à ce pays en lui prêtant une assistance économique et humanitaire. Elle ne s’en sortira que grandi sans avoir obtenu le pardon de ceux qu’elle a spolié et fait souffrir. Elle ne s’en sortira que grandi d’un désastre qu’elle a provoqué par ses forces coloniales cupides, aguerries et sanguinaires ou la fin justifiait les moyens, même les plus barbares d’une Belgique « Civilisée » qui n’a pas hésité à recourir à un colonialisme féroce et destructeur sur des indigènes qu’elle a cantonné au stade de sous-homme et auquel elle ne leur a jamais fait bénéficié l’instruction et l’éducation. Les stigmates du colonialisme belge sont omniprésents au Congo qui a traversé de rudes épreuves de cette sombre période de l’histoire ou des documents déclassifiés prouvent que BRUXELLES et la CIA ont participé conjointement à l’assassinat de Patrice LUMUMBA

Militant des droits
De l’homme
Le 17 Janvier 2008

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