Les effets secondaires à savoir sur le vaccin contre le cancer du col de l’utérus qu’on propose aux africains

Sur Internet un appel du Professeur Joyeux, cancérologue et chirurgien à l’Institut du Cancer de Montpellier nous alerte sur le récent rapport du Haut Conseil de Santé Publique française qui préconise la vaccination massive dans les écoles contre les papillomavirus (HPV), et l’abaissement de l’âge de la vaccination à 9 ans pour les filles et les garçons (11 ans jusqu’alors).

L’appel du Professeur Joyeux, relayé par les réseaux sociaux sous forme de lettre ou de vidéo, est largement documenté. Son message est clair : il est IRRESPONSABLE de faire vacciner les enfants et toute personne non considérée comme à risque. Il nous invite à signer une pétition afin de demander un moratoire sur cette mesure.

Le Professeur Joyeux n’est pas le seul. De nombreux spécialistes s’opposent ou s’interrogent depuis de nombreuses années sur les effets secondaires de ces vaccins.

Comment fonctionne le vaccin contre le cancer du col de l’utérus?
La vaccination est recommandée avant le début de leur vie sexuelle. Un rattrapage est possible jusqu’à l’âge de 20 ans (19 ans révolus).

Pourquoi à l’adolescence ? Parce que la contamination par le HPV se fait le plus souvent dans les premières années d’activité sexuelle. Il est nécessaire de vacciner les jeunes filles avant qu’elles ne soient infectées.

Depuis cette année, cette vaccination est également recommandée aux hommes, jusqu’à 26 ans, ayant eu une relation homosexuelle.

Il existe trois vaccins contre le cancer du col de l’utérus :

le Cervarix (commercialisé depuis 2008), qui protège contre les HPV de types 16 et 18.
le Gardasil 9 qui protège contre neuf types de virus HPV, afin de couvrir 90 % des cancers du col de l’utérus.
La vaccination anti-HPV est remboursée à 65 %, sur ordonnance du médecin ou de la sage-femme.

La bataille judiciaire autour de ces vaccins 

France:

Une plainte, avec constitution de partie civile, a été déposée le 11 décembre 2015 par Marie-Océane Bourguignon, la pionnière du combat judiciaire contre le vaccin. Elle doit permettre l’ouverture d’une information judiciaire au pôle santé publique de Paris. Un juge d’instruction devra donc mener l’enquête.

Fin octobre 2015, le Parquet de Paris a classé sans suite la première enquête sur le vaccin Gardasil. La justice a considéré qu’il n’y avait pas de lien entre le vaccin et les maladies auto-immunes développées par les plaignantes.

Cette première plainte émanait aussi de Marie-Océane Bourguignon en novembre 2013, contre Sanofi-Pasteur MSD, le laboratoire qui fabrique le Gardasil, et contre l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM). Motif : atteinte involontaire à l’intégrité de la personne. Selon la jeune femme, le vaccin était responsable de sa maladie du système nerveux central, probablement une sclérose en plaques.

Rappel des plaintes déposées depuis 2013 :

En décembre 2013, neuf nouvelles plaintes ont été déposées contre X, toujours pour “atteinte involontaire à l’intégrité physique et tromperie aggravée”. Agées de 18 à 24 ans, ces neuf jeunes femmes ont contracté des maladies très invalidantes (maladie de Verneuil, lupus, maladie de Guillain-Barré…) dans les semaines et les mois qui ont suivi la vaccination.
Plus récemment, en avril 2014, 25 nouvelles plaintes avaient été déposées pour “blessures involontaires, violation d’une obligation manifeste de sécurité et méconnaissance des principes de précaution et de prévention”.

Espagne:

En 2009, en Espagne, deux jeunes filles présentant des convulsions avaient été hospitalisées à la suite d’une vaccination par le Gardasil. Dans le doute, l’Espagne avait suspendu temporairement son programme de vaccination, avant de le reprendre quelque temps après, le lien de cause à effet n’ayant pu être établi.

Japon:

Au Japon, 1 968 cas d’effets indésirables signalés sur plus de trois millions de jeunes filles vaccinées depuis 2009 ont conduit le gouvernement en juin 2013 à ne plus recommander cette vaccination.

Danemark:

Au Danemark, pays où la couverture vaccinale anti-HPV est beaucoup plus importante qu’en France, un médecin de Copehage a signalé, durant l’été 2015, plusieurs dizaines de cas de jeunes filles ayant présenté dans les mois suivants leur vaccination des troubles “peu spécifiques”, tels que fatigue chronique, douleurs musculaires ou articulaires, nausées ou migraines.

Dans le monde, 26 675 effets indésirables graves ont été signalés, sur 127 millions de doses de Gardasil vendues. L’ANSM indique que les effets secondaires les plus fréquents sont des douleurs au point d’injection, des réactions fébriles, des malaises et des maux de tête.

Les vaccins contre le cancer du col de l’utérus sous surveillance renforcée

Depuis leur lancement, ces vaccins font l’objet d’une surveillance particulière par les autorités européennes. Celle-ci a été recentrée, ces dernières années, sur la survenue de maladies auto-immunes, dont la sclérose en plaques.

Depuis 2006, année de commercialisation du Gardasil, 503 effets indésirables graves ont été signalés au système de pharmacovigilance français, sur les 5,5 millions de doses distribuées. Parmi ces effets indésirables graves, 127 cas de maladies auto-immunes ont été enregistrés dont 17 scléroses en plaques (SEP) et des cas de décès. 

De nombreux Etats demandent un moratoire

L’Allemagne, l’Australie, la Norvège, la Suisse, le Canada et le Japon (juin 2013) ont demandé un moratoire. En Espagne et au Royaume-Uni, des voix s’élèvent contre la vaccination généralisée contre le HPV.
Il est désormais clairement établi que le cancer est une maladie multifactorielle impliquant l’hérédité, l’hygiène de vie et l’environnement.

Vacciner de jeunes enfants, à un âge où le risque est réduit, avec une probabilité réelle d’effets indésirables, pour quelle raison ?

Le frottis, d’après la communauté scientifique, reste le meilleur moyen de prévenir un cancer du col de l’utérus.

Pour conclure, cette réflexion du Dr Martin Winckler : « C’est le propre même de la réflexion éthique : avant de proposer une méthode thérapeutique, il faut s’assurer que cette méthode est non seulement plus efficace que les méthodes antérieures existantes, mais encore qu’elle ne fait pas courir plus de dangers. Pour la vaccination contre le HPV, on sait qu’elle n’est pas plus efficace que le frottis (qui reste indispensable) et on ignore ses dangers ».

Il s’agit une fois de plus d’un véritable enjeu citoyen. Alors, à vos recherches et à votre réflexion pour faire vos choix de santé.

 

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