Un regard satirique sur l’état du football africain
L’Afrique de l’Est et l’Afrique australe ont été les plus grands perdants après les 12 premiers jours d’action en Égypte. Les deux blocs avaient envoyé trois équipes de la compétition pour avoir omis de justifier leur inclusion – un peu comme si elles ne payaient pas leur dû.
La CAF leur a sans doute écrit et leur a demandé de sortir des hôtels somptueux: «Nous ne pouvons pas continuer à dépenser pour des équipes qui ne peuvent même pas gérer une troisième place respectable, veuillez vous en aller», aurait-on pu dire dans la lettre – on ne sait jamais.
L’Afrique de l’Est est donc allée à quatre places et trois sont renvoyées à Dar es Salaam, Gitega et Nairobi. Pour des raisons de responsabilité, il faut enquêter sur la manière dont l’Est a échoué et, ce faisant, mettre tous ses œufs dans le panier ougandais – peut-être parce que seules les Grues pondent des œufs. Le football est à la fois un point de ralliement et une distraction pour différentes personnes à travers l’Afrique. Mais pour beaucoup, c’est peut-être plus le premier que le dernier. La ferveur permet un sursis certain pour la crise politique au Burundi, la répression des droits de l’homme largement rapportée en Égypte et même la crise sécuritaire qui sévit au Mali.
C’est d’autant plus vrai que même dans les pays où les équipes ne sont pas en Egypte, la fièvre sévit. Sur un plan purement satirique, les utilisateurs de médias sociaux ont établi des parallèles avec des événements politiques – passés, présents – avec des incidents survenus sur le terrain égyptien.
Source: AFRICA NEWS