Review du 26 Février 2019 | Infos pertinentes en Afrique
Investir en Afrique 101
Il n’existe pas de moyen simple ni direct de répondre à la question de savoir où ouvrir une boutique ou investir. Une grande raison: il est difficile de calculer les métriques. Les données les plus importantes varient d’un investisseur à l’autre. Dans le monde financier en rapide évolution, même des mesures de grande envergure, telles que le produit intérieur brut, sont contestées, en particulier dans le contexte africain, où le marché informel est souvent sous-estimé ou négligé. L’indice de facilité de faire des affaires de la Banque mondiale est devenu un outil utile pour aider à gérer les attentes des entreprises. L’indice de complexité des marchés mondiaux (GMCI) évalue 83 pays à travers 31 mesures de la complexité des marchés, des opérations et de la réglementation, et les classe en huit groupes présentant des «profils de complexité distincts». Du point de vue de l’entreprise, le groupe 1 comprend des pays comme les États-Unis et l’Australie, tandis que l’Inde, Le Kenya et l’Afrique du Sud font partie du groupe 6 («The Builders»). Le Nigeria, le Zimbabwe, le Pakistan et le Bangladesh appartiennent au groupe 8 («Only the Brave»).
En savoir plus sur: qz.com
La bataille de succession du Kenya
Une scission du parti au pouvoir sur le successeur du président Uhuru Kenyatta est en train de raviver les tensions politiques et de menacer d’entraver le programme de réformes ambitieux du gouvernement. Les alliances dans la politique kenyane sont souvent en mutation, mais les analystes affirment que le conflit entre le vice-président William Ruto et un allié de Kenyatta est particulièrement inquiétant et révèle une rupture entre les deux plus hauts responsables politiques du Kenya. David Murathe, ancien vice-président du parti au pouvoir, le Jubilee, a lancé une série d’attaques publiques cinglantes contre Ruto cette année. Il a accusé le chef de la région d’influence politique de la région de la vallée du Rift d’avoir détourné des fonds publics et l’a déclaré inapte à succéder à Kenyatta en tant que prochain candidat du parti à la tête de l’État. Le Kenya est la plus grande économie de l’Afrique de l’Est et un pôle commercial important pour bon nombre des plus grandes entreprises de la région.
En savoir plus sur: OZY
Les Algériens veulent que leur président prenne sa retraite
La capitale algérienne, Alger, a connu sa plus grande manifestation de rue ces dix derniers jours, alors que la foule protestait contre Abdelaziz Bouteflika, qui souhaitait briguer un cinquième mandat à la présidence après 20 ans au pouvoir. Les étudiants ont organisé de nouvelles manifestations mardi après plusieurs jours de manifestations de colère qui ont débuté vendredi lorsque des dizaines de milliers de personnes sont descendues dans les rues de villes et de villages du pays. Il est rare que les autorités tolèrent les manifestations, en particulier à Alger, où elles sont interdites depuis 2001. Bouteflika, âgé de 81 ans, est en poste depuis 1999, mais il est en mauvaise santé et n’a été vu en public que depuis une poignée. Depuis le début de la guerre d’indépendance de l’Algérie contre la France, il est le président le plus ancien du pays.
En savoir plus sur :The Guardian
Sahel : « L’armée française restera aussi longtemps qu’il le faudra »
« La lutte antiterroriste dans le Sahel demande détermination, endurance et humilité. Nous sommes face à un combat dur et l’armée française restera aussi longtemps qu’il le faudra ». C’est ce qu’a déclaré ce week-end le premier ministre français, Edouard Philippe. Selon le responsable qui a été reçu par le président malien Ibrahim Boubacar Keïta, la France est déterminée à maintenir sa présence militaire au Sahel pour contrer la menace terroriste.
Le chef du gouvernement français qui n’a pas commenté la mort de l’Algérien Djamel Okacha, alias Yahia Abou al-Hamman, un des principaux leaders djihadistes au Sahel, tué par les forces françaises de l’opération Barkhane la semaine dernière, a salué des avancées obtenues par la présence de l’armée.
Lire la suite sur Afrique La Tribune
Au Ghana, l’ancien président John Mahama veut reconquérir le pouvoir
L’ancien président du Ghana, John Mahama, sera le candidat du principal parti d’opposition à la présidentielle de 2020, ayant remporté une victoire écrasante aux primaires du Congrès national démocratique (NDC), a-t-on appris dimanche auprès de responsables du parti.
M. Mahama l’a emporté samedi sur six autres candidats à la candidature par 95 % des suffrages.
John Mahama avait été élu président du Ghana en 2012, mais avait été battu en 2016 par Nana Akufo-Addo, du Nouveau parti patriotique (NPP), sur fond d’accusations de corruption et d’une économie défaillante.
Lire la suite sur Africanews