Review du 20 Février 2019 | Infos pertinentes en Afrique
« L’UA peut devenir aussi forte que l’UE » (Kagame)
Pour le chef de l‘État rwandais, l’Union africaine (UA) peut devenir aussi forte et efficace que l’organisation sœur l’Union européenne. Paul Kagame estime cependant qu’il y a plusieurs obstacles à surmonter.
Le président rwandais a livré cette opinion lors d’un entretien avec le site kényan « The eastafrican.co.ke ». L’occasion pour Paul Kagame d’aborder de nombreuses questions inhérentes à l’actualité en Afrique de l’Est, mais surtout de parler de l’avenir de l’Union africaine (UA) dont il a été président en exercice en 2018 avant de céder le témoin à l‘égyptien Abdel Fatah Al-Sissi.
Et d’après le président rwandais, l’UA a un avenir prometteur. L’organisation peut même se placer au même diapason que les autres dont l’Union européenne (UE). « C’est possible que l’UA devienne aussi forte que l’Union européenne ».
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La commission électorale du Nigeria a adopté la technologie
Alors que les élections au Nigéria ne sont en aucun cas entièrement électroniques, l’utilisation de cartes d’électeur permanentes (PVC) vérifiées par des lecteurs de cartes électroniques pour accréditer les électeurs s’est révélée être un progrès important. Dans le système actuel, les électeurs se présentent dans les bureaux de vote et font vérifier leur PVC par les lecteurs de cartes avant de pouvoir voter. L’authentification en deux étapes élimine le double problème d’usurpation d’identité et de vote multiple: tactiques de gréement jusqu’alors répandues. C’est un changement important par rapport au passé où seuls les documents (qui pourraient facilement être falsifiés) suffisaient pour permettre aux électeurs de voter. Après un retard dans les scrutins, les responsables de la commission ont pris des mesures pour protéger son organisation actuelle. Cela inclut la programmation des lecteurs de cartes pour qu’ils ne travaillent qu’à des emplacements spécifiques et à des horaires spécifiques le jour du scrutin, qui sera désormais le samedi 23 février.
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Campagnes créatives pour mettre fin aux mutilations génitales féminines
Au Nigéria, les jeunes hommes rejoignent de plus en plus le mouvement contre les MGF. À Owerri, dans l’État d’Imo, environ 68% des femmes ont subi une forme de MGF – l’un des taux les plus élevés du pays. Les hommes sont les décideurs dans de nombreuses familles nigérianes, alors Ensure, une campagne de sensibilisation, leur parle à chaque occasion. Le musicien Smarty se rend dans une école de Ouagadougou pour parler des MGF. Au Burkina Faso, 76% des femmes et des filles ont subi une mutilation génitale alors que cette pratique était illégale. Smarty utilise la musique pour répondre aux normes sociales complexes qui sous-tendent cette pratique. ‘Pour mettre fin aux MGF, nous devons parler à l’ensemble de la communauté. Ici, l’amour de la musique est universel: la musique est la façon dont nous serons entendus, c’est comment nous serons remarqués », dit-il.
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Le désert le plus chaud de Namibie était autrefois fait de glace
Une équipe de chercheurs a rapporté le mois dernier dans PLoS One qu’ils avaient reconstitué l’image d’un ancien écoulement de glace. La Namibie était gelée et située près du pôle Sud, il ya environ 300 millions d’années. émergent du supercontinent Pangea. La preuve essentielle est apparue sous la forme de collines namibiennes lacérées formées il y a longtemps par la migration des glaciers et des rivières glacées. Cette étude présente certaines des plus anciennes descriptions de ces sculptures en glace, et c’est la première fois qu’elles sont décrites en Afrique australe. La recherche sur ces caractéristiques ne fournit pas simplement une fenêtre sur le passé lointain de la Terre. Lauren Knight, géomorphologue glaciaire à l’Université de Portsmouth, affirme que cet ancien courant de glace pourrait être comparé à celui que l’on trouve aujourd’hui dans des endroits tels que l’Antarctique et le Groenland.
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Polémique sur le Franc CFA : « la France n’a pas de droit de veto sur la BCEAO »
Face à la presse ce mardi dans la capitale togolaise, Lomé, la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest a tenté de répondre aux détracteurs du francs CFA en Afrique et dans le monde. L’Institut d’émission estime qu’il s’agit d’une monnaie enviée partout et dont les résultats sont bons pour les économies des Etats qui l’ont en commun.
La Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (BCEAO) a finalement décidé de sortir de son silence suite à la polémique qui a enflée ces derniers jours concernant le franc CFA. Alors que de hautes autorités italiennes ont laissé entendre que la France appauvrissait l’Afrique avec cette monnaie, l’Institut a répondu ce mardi face la presse dans la capitale togolaise, Lomé.
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