Cameroun /CAN 2019: AHMAD AHMAD FAIT ENFIN SON COMING OUT. POUR QUEL PAYS A-T-IL ROULE JUSQU’À PRÉSENT?

NOTRE PAYS DOIT ÊTRE PRÊT AVANT LA DATE ET ORGANISER UN TOURNOI INTERNATIONAL AFIN DE JETER LA HONTE SUR CETTE INSTANCE.
Le Cameroun a dû faire face, depuis l’avènement à son indépendance, le 1er Janvier 1960, à de nombreuses épreuves dont il a toujours su s’en extirper.
Qu’est-ce que perdre l’organisation d’une CAN dont la chronique était annoncée par la tête de l’organisation faîtière qui n’aurait pas voulu voir se produire cet évènement au pays de Mbappe leppe, Tokoto Jean Pierre, Ndongo, Ndoga, Kunde, Emmanuel Mve, Antoine Bell, Thomas Nkono, Bouboule, Djasso, Ndjeya Brice, Nlend Paul, Manga Onguene, Roger Milla, Patrick Mboma, Samuel Eto’o et bien d’autres, la liste n’étant pas exhaustive, qu’il ne se serait pas pris autrement, tant sa communication aura laissé entrevoir un parti pris contre le pays des Lions indomptables, celui qui aura permis à l’Afrique (n’en déplaise aux détracteurs de notre compatriote, Issa Hayatou) d’obtenir 5 places à la coupe du monde?
Comment comprendre que l’union des fédérations de football d’Afrique du Nord puisse envoyer une correspondance officielle à la CAF pour lui demander de retirer la CAN au Cameroun au profit du Maroc d’une part et que RFI hier après-midi, dans une mission sans doute commandée, suggère dans la supputation les raisons dites sécuritaires que pourraient user Ahmad Ahmad pour prendre une telle décision d’autre part.
Devons-nous rappeler que le Brésil employât la méthode forte pour pacifier les favelas de Rio avant le début de la coupe du monde de 2014? On n’y vît armée et police ensemble dans une opération de réduction des cartels de criminels de la drogue.
L’Afrique du Sud en 2010 ne fut pas en reste pour des critiques du même acabit. Retard dans la réalisation des infrastructures et risque sécuritaire élevé.
Le visa de la FIFA ne fut accordé à ce pays qu’à 100 jours du début de la compétition soit un peu de 3 mois avant le début de la compétition.
D’où viendrait-il qu’une confédération continentale soit plus royaliste que l’instance internationale en matière de délai bref de dateline?
Aucun pays organisateur d’une compétition de ce type et de surcroît dont le cahier des charges a été modifié après son attribution, n’a été prêt 6 mois avant le début de l’évènement?
Pourquoi un tel empressement à décider d’un retrait puisque les pays supposés prendre le relais, le Maroc, l’Algérie et l’Egypte pour ne pas les citer, disposeraient de telles infrastructures?
La Guinée Equatoriale n’avait-elle pas remplacé au pied levé le Maroc, dans un délai très court? Pourquoi n’aurait-il pas été le cas pour ce dossier?
Manifestement la messe était dite dès le départ. Le recrutement d’un cabinet d’audit et les différentes inspections n’auraient été qu’un paravent pour justifier d’une décision prise longtemps à l’avance.
De même que l’appel à candidatures qui sera lancé pour désigner le pays qui accueillera cette CAN ne sera qu’un leurre supplémentaire.
Comme si cela ne suffisait pas, c’est à ce moment que la justice égyptienne choisit de rendre un verdict d’un vieux contentieux, condamnant notre compatriote, ancien Président de la CAF, Issa Hayatou à une peine sans précédent.
Sans nier ou excuser nos manquements dans la gestion et la conduite de ce projet mais qui ne justifie en aucun cas, ce retrait à 6 mois, mon souhait est de voir conduire tous les travaux engagés pour cette CAN avant le délai qui était prévu.
Cela suppose une coordination forte, vigoureuse et sans complaisance.
Ensuite qu’avant le début de la CAN dans le pays qui aura été désigné pour l’accueillir, que des équipes nationales sélectionnées dans différents continents d’une part et qu’une équipe de stars du football mondial d’autre part soient invitées à participer à un tournoi dans le cadre de l’inauguration des infrastructures.
Nous n’avons pas perdu une guerre mais juste une bataille. Ces différents investissements (stades, télécommunications, routes, aéroports, hôtels etc …) ont contribué à tirer la croissance vers le haut, à travers un effet levier. Des emplois ont été créés.
Tant pis pour certains de nos compatriotes qui continuent à confondre le Cameroun avec le pouvoir en place, qui n’arrivent pas, dans leur myopie ou daltonisme à distinguer ce qui est bien pour leur pays et ce qui ne l’est pas. En effet combien de privés se sont-ils endettés pour construire des établissements d’hébergement, de restaurants etc? Comment rentabiliseront-ils de tels investissements?
Voir ces compatriotes atteindre l’orgasme à l’idée que cette CAN nous soit retirée, démontre à souhait qu’une « purge » citoyenne et républicaine devient indispensable dans notre pays et à tous les niveaux et dans toutes les strates de la société.