CE QUE JE PENSE DE MON PAYS LE CAMEROUN CE 1er OCTOBRE 2017 !

PS : À mon humble avis, et après une profonde étude sur la forme de l’État la plus appropriée et pragmatique dans le contexte actuel, et, même à venir ou dans le futur, seul le collectivisme ou l’Etat collectiviste pourra nous mettre d’accord en tout et sur tout : chez nous au Cameroun. Fin de citation.
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Lorsque les pays Africains ( depuis la conférence de Berlin sous le chancelier Bismarck, laquelle a duré plus de trois (3) mois de discussions sur le partage de l’Afrique ) dans lesquels nous vivons furent conquis et créés des nations fantômes à partir de rien ou à partir des groupes autochtones et aborigènes d’Afrique, à l’instar du traité germano-Douala pour le cas du Cameroun, ces pays précédemment dominés et décimés pendant deux (2) siècles par l’esclavage, nous avions été exclus catégoriquement ou absents de plusieurs traités internationaux dans le monde après les deux (2) premières guerres.
D’abord au traité de Versailles ( en France ) en 1919 après le première guerre mondiale, et, ensuite au traité de bretton Woods aux Etats-Unis sous le président Rosevelt entre 1944-1945, lequel a occasionné la naissance ou la création du FMI ( fonds monétaire international ) de la Banque mondiale, de l’OMC ( l’organisation mondiale du Commerce ) la SDN ( société des Nations ) devenue l’ONU ( l’organisation des Nations unies ) ! Quand bien même nous n’étions pas des colonies ( Cameroun et le Togo ) anglaises et Françaises officiellement et juridiquement. Car, placé sous mandat de la France et de l’Angleterre, et plus tard sous tutelle de l’ONU depuis 1916.
N’ayant pas été dans ces grands rendez-vous dûment représenté par le concert des nations, notre destin était tracé et scellé. Ce, pour continuer à évoluer dans la précarité, dans la corruption généralisée, dans la division, dans la feymania, dans les conflits incessants et les souffrances à outrances à tous niveaux : à cause du néocolonialisme ambiant et en continue.
Nos revendications avant les indépendances comme l’ont voulu les pères fondateurs de l’UPC qui réclamaient la #réunification du Cameroun anglophone et francophone avant l’indépendance étaient l’une des solutions, sinon, la solution qui aurait pu régler nos problèmes internes comme il en est le cas aujourd’hui au Cameroun. Mais, au lieu que nous fassions la volonté de ces pères fondateurs et visionnaires qui ont lutté pour nous, ce qui serait les seules voies du salut pour nous si nous avions appliqué cette méthode et cette démarche, certains des nôtres ont choisi la facilité par la trahison et la lâcheté pour faire alliance avec les anciens colons, et ont participé de près ou de loin aux assassinats de nos leaders upécistes durant les luttes indépendantistes. Car, les anciens colons savaient pertinemment que cette démarche ( réunification d’abord avant l’indépendance ) que proposaient nos ancêtres Um Nyobe et ses camarades était le plus adéquat processus pour notre liberté afin que nous restions forts, unis, indivisibles et indomptables dès notre indépendance : comme jamais !
Hélas – car, comme d’habitudes, ils ( les anciens colons ) ont su ( nous ) diviser pour mieux régner. Et je pense que les traîtres de notre pays doivent payer pour leurs trahisons aujourd’hui pour restaurer notre histoire et surtout la vérité aux Camerounais qui l’ignorent encore. Ce fut entre autres, le BDC ( bloc démocratique Camerounais ) de Louis Paul Ajoulat, l’UC et l’UNC d’Amadou Ahidjo, puis, le RDPC de M Paul Biya, sont, en effet, cet héritage de cette trahison qui nous divise et nous hante désormais : depuis avant les indépendances.
Actuellement, aucun recours ou aucune solution pour ces nombreuses crises que nous traversons désormais dans notre pays ne saurait être alléchante et prospère outre de réorganiser notre société ou notre pays, en réécrivant notre véritable histoire, ou en rédigeant une nouvelle constitution sur de nouvelles bases. Le Cameroun qui ne fut la colonie de personne doit être réinventé à zéro ou être réorganisé de nouveau à tous les niveaux, à partir de la forme de l’État jusqu’aux langues officielles, nationales ou maternelles, pour un bilinguisme plus équilibré, cohésif, et surtout efficace pour le pays entier si nous voulons une issue favorable et prospère pour tous les citoyens Camerounais. Nous avons 475442 km 2 de superficie à préserver et à réorganiser jalousement dans l’ensemble.
Nous sommes par ailleurs d’une manière ou d’une autre impliqués et responsables de ce qui nous arrive aujourd’hui et actuellement : à cause de notre arrogance, de notre égoïsme, de notre naïveté et surtout de notre ignorance concernant notre véritable histoire preindépendance.
En fait, Ce qui nous arrive aujourd’hui n’est rien d’autre que la malédiction de nos ancêtres assassinés lâchement par certains des nôtres, pour avoir trahi nos leaders upecistes et indépendantistes qui sont morts pour nous et pour notre liberté : en vain ! Toutefois, nous pouvons encore sauver notre pays de sa dislocation et de son désordre actuel qui plane à l’horizon par une reforme nationale et une assise patriotique pour la stabilité des Dix (10) régions du pays, en œuvrant dans l’intérêt de tous les citoyens sans exception.
Je suggérè qu’on convoque préalablement toutes les parties concernées à la table des négociations, y compris la société civile pour tomber d’accord sur le processus de transition après le départ ou la démission de M Paul Biya avant qu’il ne soit trop tard. Et de ce fait, nous avons travaillé sur un projet ( Politique ) national en cinquante points sur dix (10) ans de travaux et de reformes tous azimuts pour un Cameroun moderne, fort, indivisible, uni, compétitif et indomptable. Autres suggestions, autres méthodes, autres voies de solutions ou alternatives seraient simplement un leurre si nous VOULONS vraiment rebâtir notre pays en toute sincérité, en toute sérénité ou en toute sécurité dans la paix.
NON À LA SCISSION DE NOTRE PAYS, ET VIVE LE COLLECTIVISME : PAR LA RELÈVE ET LA RUPTURE !
Sidick Nsangou – Activiste : 01 – 10 – 2017