Biya à New-York: Franchement, de quoi parle-t-on? par Eric B.

Pourquoi l’Occident ne bouderait pas Biya?
Ce n’est qu’une suite logique des choses. Quelqu’un est le chef de file de la vague africaine dissidente qui oriente de plus en plus les pays africains à trouver des solutions économiques et de sécurité chez les Russes, les Chinois et les Brics en général. Il est le chef de file de la vague qui veut tuer le FCFA par étouffement, de façon à le brûler en une fois et non plus juste quelques billets.
Partenariat d’égal à égal.
Quelqu’un a fait annuler les accords de défense avec l’Occident pour entrer dans une ère de partenariat d’égal à égal avec les anciens maîtres.
Militarisation de l’Afrique
Quelqu’un est le chef de file de la militarisation de l’Afrique afin qu’elle soit forte et capable de se défendre pour mieux se développer en paix.
Promouvoir la paix, l’éthique et le dialogue
Quelqu’un est le chantre de la paix, du respect des peuples, de légalité entre les peuples, menace toxique pour les prédateurs capitalistes. Et vous voulez que l’Occident esclavagiste le félicite n’est-ce-pas ? Soit donc c’est de la naïveté, soit c’est de la manipulation que vous voulez faire. Biya est l’ennemi de l’Occident. Il a fini par montrer sa vraie face. Et l’Occident le lui rend de la plus belle des manières.
La lutte contre le terrorisme
N’est-ce pas ce Biya qui, en pleine capitale d’un pays occidental a lancé la guerre à un groupe terroriste alors qu’on lui demandait de se coucher, défiant le président hôte? De quoi parlez-vous? Depuis quand a-t-on déjà respecté un président africain dans cette ONU pour que ce soit un scandale? Ne me dites pas que vous cherchez les bonnes grâces de l’Occident! Dans ce cas, c’est vous le grand scandale du Cameroun et de l’Afrique! Préparons-nous donc plutôt à des jours difficiles. Parce que nous serons acculés de toutes parts pour que la digue rompt.
L’hypocrisie de l’occident
J’espère que certains ne diront pas que c’est la faute à Biya, à moins qu’ils veuillent le statut d’esclaves, d’humains venus accompagner les autres. Pour ma part je rejette ce statut et je soutiens Biya. Et puis Amilcar Kabral le disait, si vous voyez l’Occident chanter mes louanges, sachez que je vous ai trahis.
Aller à New-York était juste un autre défi à relever. Mais aussi utile pour des rencontres et rendez-vous plus importants. L’accueil à lui réservé n’étonne donc même pas lui-même. Il est en territoire ennemi et il le sait. Mais là-bas aussi il y’a la Chine, la Russie et tous ses autres alliés. Il y’a aussi d’autres alliés potentiels à se faire dans la lutte de l’égalité des peuples et pour tous.
Erik B