Vu des États-Unis. Trump et Macron cherchent un terrain d’entente, coûte que coûte

Les époux Trump ont été invités à Paris par le président français à l’occasion de la fête nationale, pour “une journée dans la Ville lumière”, comme le titre The Washington Post. Au premier soir de leur séjour, le 13 juillet, ils ont dîné avec Emmanuel et Brigitte Macron au Jules Verne, le restaurant de la Tour Eiffel qui, s’il a été récompensé d’une étoile Michelin, “traîne néanmoins la réputation d’être un lieu hors de prix pour touriste”, commente le journal de la capitale.

“Ce somptueux repas, poursuit le quotidien américain, marquait la fin d’une journée rythmée par de régulières poignées de main, tapes dans le dos, des sourires à pleines dents, des tapes sur le genou et autres séances photos, indiquant une détermination commune à trouver un terrain d’entente.”
C’est que, jusqu’à présent, “la relation entre les deux leaders mondiaux a surtout été définie par leurs nettes différences”, et par leur énergique poignée de main fin mai, dont Emmanuel Macron avait déclaré qu’elle n’était “pas innocent [e]”.
Le Post souligne néanmoins ce qui les rassemble, à commencer par leur élection bien qu’ils soient tous deux, à l’origine, étrangers au monde politique. Le quotidien note également leur volonté de combattre le terrorisme, leur attachement à favoriser le monde de l’entreprise, et le fait que tous deux “semblent apprécier l’opulence de lieux tels que Le Jules Verne, et l’apparat qu’implique le fait de devenir un dirigeant mondial”.
Sans oublier leur tendance à vouloir monopoliser l’attention et leurs relations tendues avec les médias. Le journal décrit même la longue adresse de Macron au Congrès rassemblé le 3 juillet à Versailles comme “une version poétique du slogan de Trump : ‘assécher le marigot’”
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