“Le Burundi engloutit sa population sous des meurtres de masse”

Le rapport de la Fédération internationale des droits de l’Homme, publié mardi, est alarmant.

Le Burundi est en proie à la violence et aux meurtres de masse depuis avril 2015. Le président sortant Pierre Nkurunziza s’était en effet représenté pour un troisième mandat, considéré comme illégal par la communauté internationale et non désiré par le peuple.

Le pays est depuis sous le joug de la violence armée des milices, dénoncée dans un rapport de la Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH) et de ses partenaires mardi 4 juillet.

Karine Bonneau, responsable du bureau Justice internationale de la FIDH, en appelle à la Cour pénale internationale pour ne pas laisser le pays aux mains de l’injustice et de l’impunité.

Quelle est la situation actuelle au Burundi ?

Ces derniers mois, la situation s’est fortement dégradée, à cause du durcissement toujours plus intense de la politique du régime. Pierre Nkurunziza souhaite se maintenir au pouvoir coûte que coûte. Aujourd’hui, les milices sont légion au Burundi. L’une d’elle est d’ailleurs considérée comme le fer de lance du régime, celle des Imbonerakure, “ceux qui voient loin” en kirundi.

Son importance au sein de l’appareil répressif du régime s’est considérablement accrue. Ses membres seraient de plus en plus impliqués dans les crimes internationaux, notamment les meurtres, enlèvements et disparitions forcées, violences sexuelles ou incitation aux violences sexuelles, actes de torture, arrestations et détentions arbitraires.

Une vidéo récente diffusée en mai 2017 montre d’ailleurs les Imbonerakure en train d’entonner des chants appelant au viol des opposantes.

Le principal parti d’opposition, le FNL [Forces nationales de libération Lire la suite sur Le nouvel OBS

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