LANGUE SERPENTINE : LA JUSTICE D’ ESCROQUERIE DE L’ AFRIQUE À PARIS.

Le procès des biens mal acquis de Teodoro OBIANG NGUEMA, vice- Président de la Guinée Équatoriale et héritier testamentaire de son père Président de la République , fait les choux gras à Paris, et divise l’opinion publique en Afrique.
Entre un parking de grosses cylindrées costumes, collection de bijoux de luxe, objets d’art farfelus, hôtels privés pharaoniques, certains Africains sont révoltés par autant de fonds publics dilapidés à l’étranger.
Par contre, d’autres trouvent que c’est une atteinte à la souveraineté de la Guinée Équatoriale. Pourquoi la justice française ne s’attaque -t-elle pas aux princes du Qatar et de l’ Arabie Saoudite qui s’ offrent tous les grands hôtels, les quartiers entiers, les jets et bateaux privés, les tableaux d’art et magasins en France?
Finalement, ce procès commence à ressembler à une vaste escroquerie, puisque les biens saisis ne retourneront jamais en Afrique. Ce sont les ONG françaises qui seront dédommagées et remporteront le gros lot. Comment peut-on être victimes en France des biens mal acquis en Guinée Équatoriale? En clair, la France considère qu’elle est propriétaire des biens de l’ Afrique.
Selon un rapport du Groupe de haut niveau de l’ Union Africaine et de la Commission Économique des Nations Unies , les flux illicites financiers en provenance d’ Afrique , orchestrés par les multinationales occidentales, s’élèvent à 50 milliards de dollars en 2015. Au cours des 50 dernières années, les multinationales ont commis une fraude fiscale de 1000 milliards de dollars en Afrique.
Si on remboursait cet argent détourné par les firmes occidentales, jamais l’ Afrique n’irait tendre la main pour quémander l’aide au développement qui ne représente même pas la moitié de ce qui lui a été volé. Mais jamais une ONG n’a osé porté plainte pour les biens mal acquis des grands voleurs occidentaux en Afrique. Comme le disait Jonathan SWIFT en 1950: 《 il n’y a qu’ à voir la tête de ceux à qui Dieu a accordé de l’argent pour savoir le cas qu’ils font des richesses volées 》.
Par: J. REMY NGONO
Le petit bandit jugé par la Cour des grands bandits.
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