LA DEVALUATION DU FCFA : UNE GROSSE ARNAQUE EN 2017 – Par SIDICK NSANGOU

Il faudrait que les économistes Africains, en particulier dans la zone francophone prennent leur responsabilité dans ce tournant de notre histoire pour éclairer les responsables politiques, voire les décideurs qui doivent s’engager dans les bonnes voies afin de mettre nos Etats (micros nations) dans la course à l’émergence.
Le dernier sommet des pays de la zone CEMAC à Yaoundé qui s’est tenu au palais de l’unité d’étourdi a donné moult impression à l’opinion d’être à l’abri d’un Tsunami économico-monétaire, disant éviter le pire qui devait arriver en début de cette année 2017, nonobstant une dévaluation systématique de la monnaie France-Africaine : le FCFA !
Mais alors, que peut-on reprocher aux responsables qui n’ont qu’une image, voire une illusion que présentent les experts en économie Africaine, voire en science monétaire, soulignant que la dévaluation du FCFA SERAIT une catastrophe économique pour les pays concernés : en l’occurrence les pays de la zone CEMAC ?
Je dis qu’il y’ a un problème : c’est une farce, doublée d’une arnaque en plein noël ! Et ce genre d’escroquerie ne peut perdurer qu’en Afrique noire – le continent de toutes les hontes : et cela doit absolument cesser.
La dévaluation d’une monnaie, dans l’histoire de l’économie mondiale n’a jamais été une quelconque catastrophe, voire une situation désastreuse menant à diminuer les instances budgétaires ou la pression économique que prévalent les institutions de la république pour pallier aux multiples taches du secteur économico-monétaire de la nation. Ainsi, il n’en existe point de catastrophe économique de ce point de vue, qu’il en soit technique ou théorique.
En revanche, elle pourrait certes déstabiliser seulement un secteur particulier et providentiel qu’est l’hydrocarbure ; lequel est dans les tourmentes par une baisse de prix spectaculaire des barils depuis deux années consécutives, mais, la dévaluation d’une monnaie ne peut en aucun cas entrainer l’économie entière d’une nation dans la perdition. Car la manipulation monétaire a toujours été un avantage pour les pays concernés ; donnant d’important paramètres à ses économies d’être à l’abri de certaines prévisions. On parle en ce sens, de flexibilité d’une monnaie vis-à-vis de la compétitivité
Les pays de la zone CEMAC se font encore avoir pour une dizaine d’année à venir, vu le débat qui avait pris vent ces derniers années sur la reforme absolue du FCFA, évitant de poser le véritable problème de nos pays qui ne sont point l’anti-dévaluation, mais, tout au plus, la dé-schématisation du FCFA DANS LE PACTE coloniale jadis, face à l’économie moderne et compétitive
En fait, nous avons juste besoin de renégocier ou abolir les conventions signées entre les pays partenaires, et non de claironner d’avoir effectué un bouclier anti-dévaluation en vain !
La dévaluation d’une monnaie, lorsqu’elle est souveraine, à l’instar de la Chine, la super puissance de la manipulation monétaire au monde, serait également un avantage pour nos économies outre d’être une catastrophe pour continuer à assurer l’opulence et les gabegies d’une classe oligarchique qui ne s’en souci guère de la condition désastreuse de la population vulnérable.
Elle serait salutaire pour l’exportation des produits locaux vers les destinations indiquées et concurrentielles. Raison pour laquelle, on ne peut pas aujourd’hui, de toute les manières, crier victoire d’avoir évité le pire, lorsque le désastre demeure dans le système du FCFA depuis sa naissance il y’a soixante dix (70) ans déjà.
En somme, la dévaluation du FCFA n’est aucunement une catastrophe pour adouber nos économies dans sa politique prévue pour l’émergence. Non, pas du tout ! Nous sommes plutôt confrontés dans tout état et cause, d’une répression monétaire des pays partenaires sur nos contrats, sur nos clauses dont les différents exemples sont cités dans un livre que je viens de terminer la rédaction sur le FCFA ET QUI SORTIRA surement dans les mois à venir.
Vous aurez certes une lecture globale et une analyse objective de la situation sur le FCFA dans cet ouvrage en finition d’écriture. Notamment SA SUPERSTRUCTURE CONDITIONNEE, ses inconvénients, son histoire, d’options divers, des pistes, voire des solutions pour en finir avec cette cacophonie de monnaie. C’est à lire très bientôt dans mon second ouvrage tous ces mécanismes et configuration biaisés du FCFA.
Car je me suis engagé à l’écriture pour plusieurs raisons je cite :
- J’écris pour informer,
- J’écris pour éduquer
- J’écris pour éclairer, voire pour notre réveil. En fait, j’écris pour la Renaissance Africaine.
LE FCFA : LA MONNAIE DES PEUPLES COLONISES AU 21 ième SIECLE – C’EST TRES BIENTOT !
SIDICK NSANGOU – LIBRE PENSEUR.