1 juin | Cette journée de l’enfance nous rappelle que, l’ONU n’est pas au service des plus faibles

Sinon comment permettre que cela arrive tant à créer une journée de l’enfance?

 

“Là où des hommes sont condamnés à vivre dans la misère, les droits de l’homme sont violés. S’unir pour les faire respecter est un devoir sacré.” Disait Toupie.

Nous avons par cet article essayer de faire un synopsis de quelques situations misérables que vivent les enfants dans le monde et dont la communauté internationale, les médias et le gardien du monde qui serait l’ONU ne disent mot.

Le mal est profond, et chose curieuse, il touche surtout les enfants des zones de guerres qui en général sont des zones immensément riches en ressources naturelles. Pas un seul pays ci dessous cité qui ne soit un cimetière d’une ressource minières ou pétrolières pour ne citer que ceux ci

Des exemples par millier se comptent : des victimes de viol, des enfants esclaves, des victimes de famine. En quelques paragraphes nous ferons vivre l’enfer du Congo, Yémen, Soudan du Sud, de la Cote d’Ivoire.

1- Dans l’enfer du Yémen, un enfant meurt toutes les 10 minutes


Au Yémen, où 70% de la population a besoin d’une aide humanitaire, l’état de santé des enfants n’a jamais été aussi catastrophique qu’aujourd’hui. La malnutrition atteint un niveau record, 1000 enfants par semaine meurent de maladies évitables, d’autres sont victimes des attaques sur les zones civiles, enrôlés de force, privés d’école…

Plus de 10 millions. Ils sont plus de 10 millions d’enfants à avoir besoin d’une aide humanitaire d’urgence au Yémen.

Avant l’escalade du conflit en mars 2015, le pays faisait déjà face à des difficultés en raison de la pauvreté largement répandue, de l’insécurité alimentaire et d’une pénurie dans les services de santé.
Aujourd’hui, la situation est sans précédent. Les organisations humanitaires sont présentes mais doivent lutter pour acheminer dans le pays des fournitures essentielles à la survie de ces enfants et leurs familles, en raison de l’impasse politique qui existe entre les parties au conflit.

2,2 millions d’enfants souffrent de malnutrition aigüe

La malnutrition chez les enfants atteint un niveau record : près de 2,2 millions d’entre eux souffrent de malnutrition aiguë et ont besoin de soins de toute urgence. Parmi eux, au moins 462 000 enfants souffrent de malnutrition aiguë sévère, la forme la plus extrême de malnutrition (une augmentation considérable de presque 200% depuis 2014) tandis que 1,7 million souffrent de malnutrition aiguë modérée.

Dans certains gouvernorats du pays (Hodeida, Saada, Taizz, Hajjah et Lahej) la situation des enfants gravement dénutris est des plus critiques. Ces gouvernorats affichent le nombre le plus élevé de cas de malnutrition sévère aiguë de tout le pays. Saada présente en outre le taux le plus élevé du monde en matière de retard de croissance : 8 enfants sur 10 souffrent de malnutrition chronique dans certaines régions, ce qui constitue un nombre sans précédent.

2- Pendant ce temps-là, les enfants meurent de faim au Sud-Soudan

Depuis le début de la guerre civile au Sud-Soudan en 2013, plus de 100 000 personnes ont été touchées par la famine, un chiffre qui pourrait être multiplié par 10 d’ici le mois de juillet. Pour tenter de survivre, les Sud-Soudanais se réfugient au Soudan, où ils sont en attente d’une aide internationale.

“Durant les 65 km que nous avons dû parcourir avant d’arriver à la frontière, nous n’avons mangé que des feuilles d’arbres”, témoigne Stephen, un adolescent de 13 ans, auprès de l’AFP. “Ils survivent en mangeant des nénuphars et des racines de plantes qui poussent dans les rivières. Ils ont au mieux 1 repas par jour. Les conditions sont très dures”, déplore George Fominyen, coordinateurs du programme alimentaire mondial. Le jeune Stephen, un sud-soudanais, fait partie des plus de 100 000 personnes qui n’ont plus aucun accès à de l’eau et à de la nourriture, à cause de la guerre civile qui touche le Sud-Soudan depuis décembre 2013. Une guerre qui a commencé quand le président Salva Kiir a accusé son rival, et ancien adjoint Riek Machar, d’organiser un coup d’Etat.

1 million d’enfants concernés

Un triste constat relayé par l’Unicef, qui rappelle que plus d’un million d’enfants souffrent actuellement de malnutrition aiguë, tandis que plus de 250 000 d’entre eux sont exposés au risque de malnutrition aiguë sévère, en citant l’exemple de Nyajime Guet, une petite de 4 ans qui pesait seulement 9 kilos alors que le poids normal d’une enfant de cet âge se situe aux alentours des 19 kilos. “Nous n’avions plus de nourriture à la maison. Nous pouvions à peine la nourrir”, explique son père pour l’Unicef. “Son état empirait chaque jour. Lorsque nous l’avons emmenée à l’hôpital, elle ne bougeait plus.” ​Grâce à l’intervention de l’organisme, l’état de la fillette s’est heureusement vite amélioré. Elle a reçu des aliments à haute teneur énergétique et dosé avec grande précision. Elle a également reçu des médicaments pour combattre sa tuberculose.

 

3- Cessez de soutenir l’esclavage des enfants dans les plantations de cacaoyer

Comme dans tous les pays producteurs, l’usage du travail des enfants dans les plantations cacaoyères ivoiriennes est avéré. La Côte d’Ivoire est le premier pays producteur de cacao au monde et le premier pays à profiter de l’exploitation du travail des enfants.
Récemment un trafic d’enfants des pays voisins de la frontière Nord (Mali et Burkina-Faso) vers la Côte d’Ivoire et les zones de production cacaoyère notamment a été découvert. L’usage dans un cadre familial du travail des enfants dans les plantations cacaoyères, soit directement par les propriétaires d’exploitation, soit par des exploitants agricoles allogènes ou immigrés à qui des exploitations ont été cédées par des contrats de cession de type « abugnan » ou « abusuan », existe depuis longtemps et semble malheureusement être parfaitement admis et toléré.
Actuellement, on ignore encore le nombre d’enfants qui travaillent dans les plantations ivoiriennes de cacao, leur itinéraire, leur mode de recrutement, leurs conditions d’arrivée en Côte d’Ivoire lorsqu’il s’agit d’enfants de nationalité étrangère, la nature des liens qui les unissent à leurs employeurs, leur mode de rémunération, les conditions dans lesquelles ils travaillent dans ces plantations, etc. Il existe certes des études sur le trafic et l’exploitation des enfants en Côte d’Ivoire, mais aucune d’entre-elles ne traite de la question spécifique du travail des enfants dans les plantations cacaoyères.

Une étude récente sur la situation des enfants en Côte d’Ivoire aboutit (en ce qui concerne le travail des enfants dans le secteur agricole) au double constat de l’existence du phénomène et de l’efficacité de certaines mesures mises en place par le Gouvernement pour y faire face. Les données recueillies indiquent un accroissement du taux d’activité avec l’âge. Les enfants de moins de 6 ans ne sont pratiquement pas impliqués dans les activités sur l’exploitation : 97,2% d’entre eux n’ont aucune occupation liée à la production. La participation des enfants de 6 à 9 ans est beaucoup plus significative puisqu’ils sont 33,6% à travailler. Ce taux monte à 64% pour la tranche 10-14 ans et à 79,1% pour la tranche 15-17 ans.

Les enfants participent aux activités de nettoyage des terres, aux traitements phytosanitaires et à l’écabossage selon la région.

>>>>> Lire aussi Cessez de soutenir l’esclavage des enfants en évitant ces 7 Entreprises

4- Des enfants meurent dans les mines congolaise pour produire nos smartphones

Des enfants parfois âgés de sept ans travaillent dans des conditions périlleuses dans les mines de République démocratique du Congo (RDC) pour extraire du cobalt utilisé dans les batteries lithium-ion destinées à la fabrication de smartphones ou de voitures électriques.

«Des millions de personnes bénéficient des avantages des nouvelles technologies, sans se préoccuper de la manière dont elles sont fabriquées. Il est temps que les grandes marques assument leur part de responsabilité dans l’extraction des matières premières qui rendent leurs produits si lucratifs», explique Mark Dummett, spécialiste de la responsabilité des entreprises en matière de droits humains à Amnesty International.

Certains enfants ont affirmé travailler jusqu’à 12 heures par jour dans les mines, transportant de lourdes charges, pour gagner entre un et deux dollars par jour. Selon l’Unicef, en 2014, environ 40.000 enfants travaillaient dans les mines dans le sud de la RDC, dont beaucoup dans des mines de cobalt.

« Les cadavres restent sous les décombres »

Entre septembre 2014 et décembre 2015, au moins 80 mineurs sont morts sous terre dans le sud de la RDC. Aucun chiffre précis n’est cependant connu actuellement: «de nombreux accidents ne sont pas signalés et les cadavres restent ensevelis sous les décombres», selon l’ONG.

«C’est le grand paradoxe de l’ère numérique: des entreprises parmi les plus florissantes et innovantes du monde sont capables de commercialiser des produits incroyablement sophistiqués sans être tenues de révéler où elles se procurent les matières premières incluses dans leurs composants», pointe le directeur exécutif d’Afrewatch, Emmanuel Umpula.

Des chercheurs d’Amnesty International et d’Afrewatch se sont entretenus, en avril et mai 2015, avec 87 mineurs de cobalt, dont 17 enfants, travaillant sur cinq sites miniers dans le sud de la RDC.

La RDC est responsable d’au moins 50% de la production mondiale de cobalt.

 

5- Des enfants d’Haïti de 4 à 10 ans vendus comme esclaves sexuels… l’ONU ne dit rien!
Le témoignage de Celhia De Lavarène ancien chargé de mission de l’ONU, en Bosnie au Libéria, en RDC et en Haïti affirme que des soldats Onusiens auraient abusé à plusieurs reprises d’enfants. Dans ses pays en crise la pratique serait courante, voire systématique !
Dans son témoignage, l’ex-fonctionnaire dit qu’on lui avait demandé (à son organisation) de se rendre en Haïti pour ouvrir un centre d’acceuil pour les enfants entre 4 et 10 ans, des enfants qui sont soit kidnappés, soit faussement adoptés pour servir d’esclaves sexuels, dont beaucoup avaient été abusés par des soldats de la Minustah (Mission des Nations Unies pour Haïti). Selon elle, à l’ONU tous les responsables sont informés de ces pratiques et pourtant aucune sanction n’est prise contre les soldats des différents pays qui sont coupables de ces actes odieux. A croire qu’à L’ONU on pratique la loi du ni vu ni connu !

 

En savoir plus ici Des enfants d’Haïti de 4 à 10 ans vendus comme esclaves sexuels… l’ONU ne dit rien!

 


Sources: Unicef et AFP

Comments

comments